Pourquoi la quête de la minceur ? La diversité corporelle n’est-elle donc pas belle ? Devrions-nous tous ressembler à des êtres filiformes et sans rondeurs, sans générosité ? Heureusement (ou malheureusement), la journée internationale sans régime nous rappelle chaque année, le 6 mai, que les diètes quelles qu’elles soient peuvent être nocives pour notre santé. Manger, c’est avant tout se faire plaisir. Mais il ne s’agit en aucun cas de se rendre coupable pour se soumettre à la dictature de la minceur.
Aux origines de la journée sans régime
Lorsqu’on voit que 53% des femmes se sentent coupables en mangeant, et que 31% estiment que manger sainement implique de se priver des aliments qu’elles aiment, on se dit qu’une telle journée était nécessaire !
Initiée outre-Manche, en 1992, par la diététicienne Mary Evans Young, cette journée est célébrée en France dès de 2003. Un ruban bleu croisé en est le symbole. Le but : manger sainement tout en se faisant plaisir. Le plaisir est en effet l’allié indispensable d’une alimentation saine.
Bien manger, et manger à sa faim, c’est important pour fournir tous les nutriments et l’énergie dont notre corps a besoin. Cela passe également par la stimulation des sens pour véritablement répondre à tous les besoins du corps. Rien de plus plaisant que de cuisiner, faire des découvertes culinaires et gustatives, partager de bons moments entre amis et en famille, avoir du plaisir en savourant un aliment…
Les régimes sont dangereux
Le régime miracle n’existe de toute façon pas. D’ailleurs, la minceur ne garantit pas la santé, ni même le bien-être. D’autant plus que la privation, par nature, mène à l’excès. Les régimes fonctionnent tant qu’on les suit. Mais lorsqu’on stoppe le processus, on reprend généralement du poids de manière décuplée. C’est le fameux et non moins vicieux effet « yoyo ». Par exemple, mieux vaut se laisser tenter avec un carré de chocolat chaque jour – et d’ailleurs qui pourrait s’en passer ?! – plutôt que de s’en priver pour finalement craquer et engloutir une tablette entière. Il suffit de savoir réguler les quantités.
Force est de constater que les régimes et les diètes peuvent être dangereux. La volonté de contrôler sa ligne et d’en être quand même éternellement insatisfait est devenu une habitude dans notre société. Il faut casser cette image restrictive, interpeller sur les problèmes de surpoids comme sur ceux de la minceur, prévenir les discriminations pour retrouver de bonnes habitudes alimentaires et avoir une règle de harmonieuse.
Les indispensables de l’alimentation
Le plaisir, oui, mais aussi…
- Ecouter son corps
- Manger à sa faim
- Respecter les proportions de : 1/4 de viande / poisson, 1/4 de féculents, 1/2 de légumes dans l’assiette
- Maintenir son corps hydraté
Déjeuner le matin n’est pas indispensable si l’on n’a pas faim. Une collation saine à 10h peut convenir. N’oublions pas que le corps n’est pas une machine. Si l’on ne prend pas en compte son imprévisibilité, qu’on ne le considère pas dans son ensemble, les régimes peuvent être nocifs et provoquer des carences alimentaires. N’hésitez pas alors à faire appel à votre médecin traitant pour vous conseiller car il connaît en plus mieux que quiconque votre état de santé. Il est également nécessaire de faire la différence entre graisses visibles (huile, beurre) qui, à petites doses, sont meilleures que les graisses cachées dans les aliments.
Dites-vous que votre poids idéal est celui que vous avez fait le plus longtemps dans votre vie. Ecoutez votre faim, ainsi que la sensation de rassasiement, et n’oubliez pas l’apport journalier recommandé des nutriments essentiels du corps, comme les protéines (46 g/jours pour les femmes, 56 g/jour pour les hommes) : il en faut, sans pour autant en abuser.
Alors allez-y, succombez à votre petit chocolat : vous pouvez ! Vous n’aurez pas à le regretter 🙂 En plus ça tombe bien, on vous en fait gagner pour la Fête des Mères !