Le baiser, dont on recense la première référence en 1500 avant Jésus Christ, est un signe d’affection et de respect dans près de 90% des cultures du monde. On se le dispute même, le plus long baiser étant actuellement établi à plus de 58 heures. Mais selon les cultures, on l’emploie différemment, et on ne lui connaît pas toutes ses vertus ! Et chez Abtey, on adore le chocolat, alors forcément, on adore l’amour. Car pour fabriquer du chocolat, il faut forcément une bonne dose de cœur à l’ouvrage.
Le baiser, c’est la santé !
On ne s’en doute peut-être pas, mais un baiser fait travailler les muscles : 12 muscles du visage et 19 de la langue. De ce fait, un bisou amoureux contribuerait à lutter contre les rides en renforçant les muscles et l’élasticité des tissus. Et oui, s’embrasser, c’est du sport ! Une heure de pratique intensive du « french kiss » permettrait de brûler 150 calories, soit l’équivalent de 3 pommes. Une simple baiser d’une minute brûle 2 à 3 calories, soit un Tic-Tac.
Aussi, en s’embrassant à la manière « french kiss », on estime à 50 millions la quantité de bactéries échangées. Mais c’est un avantage, car cela fait travailler notre défense immunitaire. Le baiser permet donc une meilleure résistance aux infections, mais aussi aux allergies. Il est un fervent partisan du bien-être car il stimule la production d’endorphine et d’ocytocine, qui apaise et stabilise le rythme cardiaque. Avec au moins 9 baisers par jour, un couple aura une composition de salive qui deviendra quasiment identique.
Enfin, le baiser est une source précieuse de renseignements. C’est grâce à lui que l’on s’aperçoit que notre enfant est fiévreux. De même, la compatibilité amoureuse que le bisou sur la joue permet d’entrevoir serait d’une importance capitale dans la constitution des couples.
Les baisers autour du monde
On sait qu’en France, le nombre de bises diffère selon les régions. Et dans d’autres cultures, le baiser n’est pas pratiqué, voire pas toléré. En Serbie, le nombre de bises est toujours impair, sauf lors d’événements tristes où l’on en donne un nombre pair.
On observe différentes façons de déposer un baiser. Le baisemain tombe en désuétude, mais dès le XIXe siècle, il était un geste de galanterie en référence à l’amour courtois du Moyen Age. Bien sûr, pour des raisons d’hygiène et parfois de pudeur, on approche les lèvres du dos de la main de la jeune femme sans pour autant le toucher ! Le baiser papillon quant à lui, est une caresse donnée en battant des cils.
Le baiser Inuit est un frottement réciproque de l’extrémité du nez. Cette coutume viendrait du risque d’avoir le nez gelé. Cela permet en effet de vérifier que la sensation tactile est toujours présente.
Le baiser japonais est celui où l’on plaque ses lèvres contre celle de son partenaire pour lui souffler dans la bouche ! Le baiser à la capucine est légèrement plus compliqué : on s’embrasse sur la bouche alors que les partenaires se tournent le dos et se tiennent les mains. Avec le baiser balinais, on se retrouve joue contre joue pour humer le parfum de son partenaire.
En Russie, le bisou sur la bouche se fait même entre inconnus, que ce soit entre deux hommes, entre deux femmes, entre deux enfants, entre un enfant et un adulte… Il est signification de paix, d’amitié et de cordialité. Bien au contraire, les Papous pratiquent le Mitataku entre amoureux. Il s’agit de couper les cils de son partenaire avec les dents.
Et nous ne sommes pas les seuls à nous embrasser ! Chimpanzés, bonobos, vaches, écureuils, escargots entre autres pratiquent une forme de baiser.
Les baisers insolites
- 127 : c’est le record du nombre de baisers dans le film Don Juan de 1926. A cette époque, en plus, les baisers de cinéma étaient minutés en respect d’une réglementation hollywoodienne
- Kama Sutra : il ne recense pas que des pratiques sexuelles, mais aussi plus d’une trentaine de baisers différents !
- 2/3 : c’est le nombre d’amoureux qui penchant la tête à droite pour s’embrasser, et qui ferment les yeux pour mieux savourer l’instant
- Le French Kiss : ce sont les soldats américains qui parlaient de « french kiss » après la seconde guerre mondiale, après avoir pu apprécier les pratiques des jolies Françaises. Mais au XIXe siècle, on l’appelait pourtant « baiser florentin » ! Par conséquent, cette pratique n’est sans doute pas 100% française
- « Le monde appartient à ceux qui s’embrassent tôt » : une étude a démontré que les hommes qui embrassent leur compagne le matin avant d’aller travailler gagnent en moyenne plus d’argent que les autres. En effet, le fait d’embrasser celle qu’ils aiment les rend plus heureux et donc plus efficaces au travail !
Il était une fois…
Le baiser tel qu’on le connaît, sensuel et amoureux, est probablement issu de l’époque préhistorique où les mamans prémâchaient les aliments avant de les glisser entre les lèvres de leur bébé.
Dans l’Antiquité, le baiser était avant tout échangé d’homme à homme en tant que reconnaissance sociale. Il est aussi fréquent entre chevaliers en signe de reconnaissance et de soutien mutuel. A la Renaissance, le baiser est devenu mixte et une marque d’amour entre hommes et femmes. De rite social, le baiser est entré dans le domaine de la vie privée.
Une belle évolution, et un beau palmarès de baisers qui n’a a priori pas fini d’évoluer ! Ca tombe bien, car on adore célébrer l’amour !